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« Si tu me tires dessus, je te tire dessus », annonce le Black Panther Party à la police d’Oakland en 1966. Inscrit dans l’histoire des mouvements d’émancipation noirs américains et partie prenante des luttes de libération des peuples opprimés, il passe de la théorie à l’action. Les Panthères noires incarnent le réveil de l’homme noir face aux violences physiques et sociales qui l’accablent depuis des siècles. Ni intégrationnistes, ni séparatistes, leur objectif est la Révolution. Ils mettent en place des actions concrètes pour combattre la pauvreté et l’aliénation des populations noires des ghettos. Face à cet appel à renverser l’ordre établi, loin du folklore dans lequel on a voulu les enfermer, le gouvernement décide d’anéantir le Black Panther Party. Pour cela, il utilisera tous les moyens nécessaires. Bien que brève, cette expérience révolutionnaire reste un modèle pour les opprimés du monde entier.

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« Everything is free, do your own thing. »

Automne 1966, c’est avec ce mot d’ordre que les Diggers, un petit groupe de jeunes révoltés issus du théâtre, cherchent à radicaliser les enfants-fleurs en train de converger vers San Francisco. Référence faite aux paysans anglais du XVIIe siècle menés par Gerrard Winstanley qui s’étaient appropriés des terres seigneuriales pour les cultiver en commun, les Diggers de San Francisco s’emparent du quartier de Haight Ashbury et y cultivent les graines d’une utopie en acte. Partisans du « théâtre guérilla », ils mettent en scène leur rêve d’une vie Libre et Gratuite, distribuent des repas, ouvrent des magasins gratuits, organisent de gigantesques fêtes…, et réclament la rue comme théâtre de leurs actions politiques critiques, subversives et festives.

 

Entrés dans la légende de la contre-culture avec le flamboyant roman autobiographique d’Emmett Grogan, Ringolevio, les Diggers ont traversé les années 1960 comme un de ces « orgasmes de l’histoire » qui jaillissent çà et là, aussi intense que court, et pour lequel il est autant question de révolution que de plaisir…

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Œuvre pos­thume de Paul Mattick (1904-1981), Marxisme, der­nier refuge de la bour­geoi­sie ? fut la der­nière expres­sion de toute une vie de réflexion sur la société capi­ta­liste et l’oppo­si­tion révo­lu­tion­naire. Connu sur­tout comme théo­ri­cien des crises économiques et par­ti­san des conseils ouvriers, Paul Mattick fut aussi un acteur engagé dans les événements révo­lu­tion­nai­res qui secouè­rent l’Europe et les orga­ni­sa­tions du mou­ve­ment ouvrier au cours de la pre­mière moitié du XXe siècle.

L’ouvrage pré­sent est orga­nisé autour de deux grands thèmes. Poursuivant son tra­vail de cri­ti­que de l’économie capi­ta­liste contem­po­raine (Marx et Keynes, les limi­tes de l’économie mixte, Gallimard, rééd. 2011), Paul Mattick revient sur les contra­dic­tions inhé­ren­tes au mode de pro­duc­tion capi­ta­liste. S’ensuit un réqui­si­toire contre l’inté­gra­tion du mou­ve­ment ouvrier qui, en adop­tant les prin­ci­pes de la poli­ti­que bour­geoise, a aban­donné défi­ni­ti­ve­ment toute pos­si­bi­lité de dépas­se­ment du capi­ta­lisme.


Un texte éclairant pour une période où la crise dévoile la nature ins­ta­ble et socia­le­ment dan­ge­reuse du capi­ta­lisme.

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Protester, c’est dire «je n’accepte plus cela». Résister, c’est faire en sorte que plus personne ne l’accepte.

 

Où est Ulrike Meinhof? Sur les avis de recherche, placardés dans toute l’Allemagne de 1970, on offrait 10 000 marks de récompense à qui saurait la repérer. Introuvable pendant deux ans, partie s’entraîner aux techniques de guérilla, impliquée dans des vols de banques et de voitures, l’ancienne journaliste devenue insurgée clandestine est jetée en prison en 1972, puis retrouvée pendue dans sa cellule le 9 mai 1976. Le combat contre l’impérialisme, le fascisme et le capitalisme militarisé était la raison d’être de la Fraction armée rouge (RAF), dite la bande à Baader, qui s’inspirait de certains mouvements insurrectionnels de l’époque comme les Black Panthers aux États-Unis, les Brigades rouges en Italie ou les Tupamaros en Uruguay.

Qui est-elle, Ulrike Meinhof, au-delà du mythe entourant sa vie spectaculaire et son implication au sein de la RAF? «L’Allemande la plus brillante depuis Rosa Luxemburg», résumait le poète Erich Fried lors de son éloge funèbre. Immense figure de l’extrême-gauche, sorte de sorcière rouge à laquelle on a tristement accolé l’image d’une terroriste diabolique, Ulrike Meinhof avait auparavant mené une prolifique carrière de journaliste, connue et respectée dans tout le pays. Pour embrasser la guérilla, elle a tiré un trait sur sa vie de bourgeoise, d’épouse et de mère.

Les chroniques d’Ulrike Meinhof, publiées dans la célèbre revue konkret de 1959 à 1969, jettent un vif éclairage sur les conflits et les bouleversements qui ont marqué cette décennie. Elle analyse la guerre froide, la présence d’anciens fascistes au pouvoir, la liberté d’expression sur fond de guerre du Vietnam, la justice sociale et la subordination des femmes. Son écriture s’y révèle mordante et profondément engagée.

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« Faisons la guerre chez nous ! » est le mot d’ordre lancé par le Weather Underground à la fin des années 1960. Ce groupe d’étudiants issus de la middle class américaine, révoltés par la guerre du Viêtnam et galvanisés par les luttes des Black Panthers décide de prendre les armes pour renverser le gouvernement. Leurs attentats contre le Capitole, le Pentagone, le département d’État, le FBI et leur spectaculaire libération de prison de Timothy Leary, le pape du LSD, les placent en tête des ennemis de l’État. Clandestins, pourchassés de toute part durant dix ans, la plupart de ses membres finiront par se rendre – certains sont encore en prison aujourd’hui.


Ce livre, fruit d’un travail de recherche minutieux et inédit et de nombreux entretiens avec d’anciens Weathermen, nous plonge dans l’histoire tumultueuse de ce groupe armé révolutionnaire. Il retrace la vie de ses membres, nous décrit leur quotidien de clandestins, détaille leurs objectifs politiques et dévoile leur stratégie militaire.
Il porte un regard distancié et parfois critique sur leur action et sur ces années de feu où tout paraissait possible, y compris qu’une poignée d’activistes déterminés attaque l’impérialisme là où il se croyait invulnérable.

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L’histoire de Golfech est une mine de suggestions, aussi bien théoriques que pratiques.

A l’époque se succédèrent des actions directes collectives, comme l’invasion de chantiers et la destruction des outils et des constructions en cours, mais aussi la pratique du sabotage à un niveau industriel par des groupes d’affinité, infligeant de gros dégâts matériels aux entreprises, et enfin l’autodéfense contre les violences et les intimidations mafieuses de la police et de l’industrie nucléaire...
Aucun individu, organisation ou groupe ne possède seul la force de s’opposer aux projets liés au nucléaire : le rapport entre les petits groupes d’action directe et le mouvement est sans doute un des éléments intéressants qui émerge des récits de Golfech, une indication qui reste valide pour développer les luttes qui nous attendent.

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L’actuel ressac populiste brouille les anciennes divisions et déstabilise les luttes politiques, posant l’urgence de porter un regard mondial sur des phénomènes qui se déploient sur une échelle planétaire. Alors qu’une bonne partie de la gauche tente de combattre la montée de la démagogie en proposant leur propre « populisme de gauche », d’autres forces refusent de succomber à ce chantage et tentent de naviguer les eaux troubles de l’époque avec des pensées radicalement différentes.

Le collectif éditorial de Liaisons a vocation à rassembler témoignages et analyses des luttes menées aux quatre coins du monde. Devant leurs populismes respectifs, des collectifs politiques actifs sur quatre continents font part de leurs expériences et de leurs stratégies de résistance locale à la déferlante populiste mondiale.

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À quoi ressemble la joie dans les milieux de lutte ? Qu’est-ce qui nous rend collectivement et individuellement plus capables, plus puissant·e·s et pourquoi, parfois, les milieux radicaux produisent tout l’inverse et nous vident de tout désir ?

C’est à ces questions que Joie militante tente de répondre, combinant propositions théoriques, analyses de cas pratiques et entretiens avec des militant·e·s issu·e·s de luttes diverses : féminisme, libération Noire, résurgence Autochtone, squat, occupations, luttes queer, anti-carcérales, d’autonomie des jeunes, anarchisme, autonomisme, écologie radicale.

La joie, au sens spinoziste du terme, renvoie à notre capacité à affecter et être affecté·e·s, à prendre activement part à la transformation collective, à accepter d’en être bouleversé·e·s. La joie telle qu’elle nous est ici proposée est une façon d’habiter pleinement nos mondes, nos attachements, plutôt que de chercher à les diriger.

Ce livre, paru aux États-Unis en 2017, y est déjà devenu un incontournable pour penser différemment le militantisme et les luttes. Il s’agit maintenant d’ouvrir également ces discussions au contexte français.

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Ocean Warrior retranscrit la mission inébranlable que s’est donné Paul Watson de médiatiser et de mettre un terme aux atrocités commises contre les créatures habitant dans les océans. Watson dévoile les dessous de la pêche à la morue canadienne, ses rencontres avec les flottes japonaises utilisant des filets dérivants et les atrocités incroyables faites aux baleines qui l’ont emmené jusqu’en Norvège.

 

Ocean Warrior retrace la vie de Paul Watson, une succession étonnante d’actes courageux soutenus par de profondes convictions, de massacres irréfléchis et souvent cruels commis par les personnes auxquelles il s’oppose et de connivences évidentes entre les gouvernements aux dépens de la planète.


 

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Os Cangaceiros, groupe clandestin, actif en France dans les années 80, tire son nom des bandits sociaux brésiliens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. Les nouveaux Cangaceiros, ceux des années 80 sont, eux, issus entre autres des Fossoyeurs du Vieux Monde. Basés à l’origine à Nice, les Fossoyeurs publient entre 1977 et 1983 quatre numéros de leur revue dans laquelle ils explicitent leurs visions politiques et critiques du mouvement révolutionnaire. Les Fossoyeurs comme plus tard les Cangaceiros menèrent leur offensive par tous les moyens qu’ils étaient capables d’imaginer, dont l’édition de textes.

Empruntant le discours et la critique de la quotidienneté des situationnistes, ils se pensent en tant que groupe de marginaux par leur rejet du monde dans lequel ils vivent et leurs choix de vie et de survie. Dans leurs textes, ils se reconnaissent dans les formes de délinquance, de révoltes et de conflits sociaux indépendants des organisations, partis, syndicats ou avant-gardes. Les Fossoyeurs refusent le travail salarié, avec pour leitmotiv : Ne jamais travailler. Ils sont souvent étiquetés «pro-situs» pour les différencier des autres formes d’antagonismes politiques. Quelques textes des Fossoyeurs et plus tard de Os Cangaceiros seront d’ailleurs signés : des situationnistes. Ils ont été ignorés par les officiels du mouvement situ.

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«La Angry Brigade, c’est l’homme ou la femme assis à côté de toi. 
Ils ont un pistolet dans leur sac, et l’esprit empli de colère.»
Le vent de liberté qui a soufflé partout dans le monde en 1968 est vite retombé. Le mode de vie hippie est récupéré et transformé en marchandise tandis que la violence et le nihilisme du mouvement punk se profilent. Dans ce contexte émerge en Angleterre une nébuleuse connue sous le nom de Angry Brigade.
Influencés par les écrits de Debord, par les antifranquistes qui sévissent dans toute l’Europe ou par des films tels Butch Cassidy et le Kid, ces jeunes Anglais expérimentent des formes d’agitation politique radicales : détruire des locaux symboles du pouvoir – domicile du chef de la police, de patrons, bureaux de recrutement de l’armée ou même un camion de retransmission du concours de Miss Monde –, ou mitrailler des façades d’immeubles liés à des intérêts espagnols, de banques ou d’ambassades.
La Angry Brigade n’est jamais tombée dans les dérives sectaires des groupuscules armés. Et pour cause : ses membres ne sont pas entrés en clandestinité et n’ont jamais abandonné leurs activités sociales et politiques, farouchement antiautoritaires.
Ils participent de l’effervescence d’une galaxie contestataire que ce livre décrit en détail. Du groupuscule situationniste King Mob aux magazines Oz et Frendz, des groupes de rock Pink Fairies et autres Hawkwind au carnaval de Notting Hill, en passant par le mouvement des squats ou celui contre la guerre du Vietnam, c’est toute une époque qui bouillonne. Et qui de temps en temps explose.  

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« Xosé Tarrío González (1968-2005) est né à La Corogne, en Galice. Il connaît l’enfermement et la discipline dès sa jeunesse à l’occasion de ses passages par l’internat, la maison de correction, puis la prison. Il est de nouveau incarcéré à l’âge de dix-neuf ans pour purger une peine de deux ans et demie. Il n’en ressortira pas, d’autres condamnations venant s’ajouter à cette peine initiale.

Candidat à l’évasion, protagoniste de mutineries, de prises d’otages de surveillants, il fait partie de ces quelques dizaines de détenus à qui le gouvernement a fait payer l’agitation dans les prisons espagnoles des années 1980 et 1990 en instituant un nouveau régime d’isolement carcéral - le FIES -, toujours en vigueur aujourd’hui. Le présent récit, bien plus qu’un journal, est le cri de révolte de ces détenus que la plus féroce des répressions démocratiques n’est pas parvenue à étouffer.

"Parfois, un silence brutal et désespérant s’abattait sur la division, la plongeant dans une ambiance sinistre qui nous rappelait cette réalité difficile à oublier : nous étions enterrés vifs dans des tombeaux de béton. Ça nous donnait envie de tout casser et de hurler. Hurler à la face du monde que, malgré tout, nous étions toujours vivants et le moral intact, prêts à continuer la lutte. »

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1878, la révolte s’étend à toute la campagne de l’Andalousie occidentale : les fermes et les oliveraies sont incendiées, le bétail massacré, les vignes arrachées, les boulangeries pillées, les maisons de maîtres occupées...

À l’origine de ces actions, la FRE (Fédération régionale espagnole), section ibérique de l’AIT (Association internationale des travailleurs), compte alors plus de 30 000 adhérents dans cette région. En 1883, dans les provinces andalouses de Séville et Cadix, une série de délits est attribuée à une organisation secrète appelée Mano negra. Accusés de vouloir renverser le gouvernement et éliminer l’aristocratie des grands propriétaires terriens en recourrant aux moyens les plus extrêmes comme « le fer, le feu et la calomnie », une répression féroce s’abat sur les militants paysans et internationalistes.

 

Ce livre raconte les prémices du mouvement anarchiste en Espagne et le rôle essentiel joué par les mouvements paysans. Il décrit aussi une manipulation de l’État qui, aidé par l’oligarchie andalouse et par la presse, n’hésite pas à utiliser tortures, agents provocateurs, arrestations massives et terreur pour criminaliser un mouvement de révolte. Sept ouvriers agricoles accusés d’appartenir à la Mano Negra sont garrottés en juin 1884. Cette exécution suscite l’effroi dans toute l’Europe et marquera profondément le mouvement libertaire espagnol.

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Certains jours de bagarre, apparaissaient sur le campus de petites vieilles, un vol noir pareil à des étourneaux, toutes en deuil, avec de minuscules chapeaux de pailles et, sur les genoux, un sac à main de cuir verni. Cette fois-là, nous les découvrîmes près des anciennes arches du patio. Elles étaient cinq, assises sur un muret, serrées les unes contre les autres, cachant leur bouche et leur nez sous des mouchoirs au liseré de violette pour se protéger des gaz lacrymogènes.
« Mesdames, ne restez pas là, vous voyez bien que c’est dangereux… » leur conseilla le bon La Carpe, appuyé négligemment sur un manche de pioche.
« Merci mon petit, tu es bien agréable, mais tout ce tracas, vois-tu, ça nous occupe… »
Nous partîmes en souriant du « ça nous occupe », persuadés d’avoir croisé les fameuses « mémés qui aiment la castagne » chantées par Nougaro.

Dans ce premier volet « De mémoire », Jann-Marc Rouillan revient sur la fin de son adolescence, à Toulouse, en 1970. Les premiers amis, premières amours, premiers camarades, puis les premières armes ; mais aussi l’occasion de décrire une ville, une époque, des mœurs et des idéaux qui furent déterminants pour celui qui prendra bientôt le maquis contre la dictature franquiste.

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Le Manuel d’action directe d’Earth First! est un guide qui enseigne les techniques de base d’une résistance non violente efficace et novatrice : comment planifier une action, mettre en place un blocage, occuper un arbre ou paralyser un chantier. On y retrouve également des informations juridiques essentielles ainsi qu’une discussion de l’environnement politico-judiciaire dans lequel les militants doivent naviguer. Ce manuel a été compilé et mis à jour par des militants de première ligne vivant aux États-Unis, dans l’optique de diffuser des connaissances et compétences clés aux quatre coins du monde.
Unique en son genre, ce livre répond aux attentes des jeunes militants et des militants aguerris à la recherche de tactiques pour résister contre et paralyser des projets destructeurs et des entreprises écocidaires.
Traduit de l’anglais américain, il a été légèrement modifié afin de correspondre au contexte politique et juridique des lecteurs francophones suisses, français, belges et, dans une certaine mesure, québécois.


Earth First! est une organisation écologiste radicale née dans le Sud-Ouest des États-Unis en 1980, notamment inspirée par les livres Printemps silencieux de Rachel Carson et Le gang de la clef à molette d’Edward Abbey, ainsi que par les idées d’Aldo Leopold. Son mot d’ordre pourrait être le fameux « No Compromise in Defense of Mother Earth! » (« pas de compromis dans la défense de la Terre Mère ! »).
Il existe aujourd’hui des mouvements Earth First! aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni, au Canada, en Australie, aux Pays-Bas, en Belgique, aux Philippines, en République tchèque, en Inde, au Mexique, en France, en Allemagne, en Nouvelle-Zélande, en Pologne, au Nigeria, en Slovaquie, en Irlande, en Italie et en Espagne.

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